Ismaël était un élève gêné par son écriture qui n’était pas efficace. Quand il est venu me voir, il débutait sa 1ère. C’était un excellent élève qui souhaitait poursuivre des études afin de devenir ingénieur. Mais il avait conscience que son écriture qui l’avait toujours gêné, pouvait désormais être une difficulté sérieuse dans la réussite de ses projets. Son écriture était en effet très petite et difficilement lisible, et cela malgré des efforts de propreté et de présentation. Il écrivait en script, ce qui le ralentissait considérablement et il souffrait parfois de douleurs.
Après un travail sérieux et assidu, et en à peine 3 mois, Ismaël a transformé son écriture. Elle est désormais fluide et agréable à lire. Il sait aussi qu’il doit continuer à s’entraîner à écrire régulièrement afin de gagner encore en vitesse. Bravo pour pour cette écriture efficace!
Quand
il est venu me voir en 6ème,
Alban avait une écriture très irrégulière et presque illisible. Diagnostiqué
dysgraphique, il écrivait de moins en moins et il souhaitait utiliser
exclusivement la tablette au collège. Ayant déjà vécu de multiples suivis, il
était très réticent devant le travail qui s’annonçait.
Après
un travail sérieux et régulier, et l’accompagnement actif de sa maman, il a
progressivement pu repérer ses progrès. Dès sa rentrée en 5ème, il a renoncé à sa tablette et a
recommencé à noter lui-même ses cours. Aujourd’hui, il n’est plus gêné dans son
travail écrit et a retrouvé une écriture efficace et lisible.
Quand il est venu me voir, à la fin du CM2, Lucas avait une écriture maladroite, très hachée et peu lisible. Il avait eu de bons résultats scolaires jusque là, mais il avait peur de ne plus suivre le rythme au collège. Il était en effet plus lent que ses camarades.
Il a travaillé sérieusement pendant plusieurs mois, malgré les interruptions liées aux confinements. Il a réussi à ne pas se décourager et désormais, son écriture est tout à fait lisible et fluide. Lucas écrit maintenant au même rythme que ses camarades et son écriture ne le gêne plus du tout en classe.
Nicolas a commencé à rééduquer son écriture en 6ème. Il avait toujours eu des difficultés avec son écriture et n’avait jamais trop aimé écrire, surtout quand il fallait recopier des mots pour les apprendre. Il avait suivi des séances d’orthoptie qui avaient déjà soulagé ses efforts en classe. Mais son écriture restait maladroite et il avait fini par se résigner et accepter l’idée qu’il était « mauvais » en écriture. Malgré ses excellents résultats scolaires, il se sentait en échec et avait un peu honte de montrer son travail et ses cahiers.
Après des exercices réguliers et bien qu’au départ, il n’était pas très convaincu de pouvoir y arriver, il a désormais une écriture régulière, harmonieuse et qui reflète mieux la qualité de son travail d’élève de 5ème. Il accepte maintenant de le montrer sans avoir peur d’être moqué et dévalorisé.
Dernier jour de vacances… L’heure de faire un bilan de ce qu’on
a fait. Et par là, je ne parle pas bien-sûr de ce qu’on aurait voulu faire, du
travail qu’on voulait avancer, rattraper, anticiper… Il y a une règle que tout
parent connaît, et elle est encore plus vraie quand on est parent, enseignant
et graphopédagogue ; les vacances, ça sert à tout… sauf à se reposer !
C’est une période où la théorie de la relativité du temps prend encore plus de
sens. Au début, il semblerait presque infini; au quotidien, il file de
plus en plus vite; et à l’arrivée, il a singulièrement rétréci. Inversement proportionnel
à ce qu’on a essayé de planifier…
J’ai longtemps cru qu’une organisation sans faille était la solution. J’ai testé les listes, le bullet journal, et cette année, le mur de post-it… Nettement plus décoratif, il a surtout l’intérêt de me faire très vite réaliser que j’étais au milieu d’une mission impossible… Seule alternative peut-être pour aller au bout de ce travail de Sisyphe, confier sa progéniture à quelqu’un… Pas toujours réalisable, pas forcément toujours souhaitable non plus. Je crois que certains post-it me rappellent que les vacances sont aussi là pour passer du temps avec mes enfants…
Mais alors que faire ? Quelles activités choisir ? Quelles sorties organiser ? Cette fois encore, il va falloir jongler avec des injonctions contradictoires. Ne pas laisser les enfants abuser des écrans, bien-sûr. Et en même temps, il est, nous dit-on, nécessaire et bénéfique de les laisser s’ennuyer. Cela stimulerait leur créativité. La solution est peut-être de cacher les écrans et de les enfermer dans leur chambre… Plus facile avec un ado qu’avec un petit lutin qui se retrouve collé à moi en me disant qu’il ne sait pas quoi faire… Mais si, mais si, ta chambre est pleine de jouets et de livres… Ne pas céder, ne pas céder… Ce n’est tout simplement pas le moment d’avancer dans ma liste titanesque…
Car oui, il faut jouer avec ses enfants… Alors selon les sensibilités ou les humeurs du jour, on a le choix … Mettre une heure pour faire le gâteau qu’on pensait expédier en 15 minutes. Tu veux vraiment faire un glaçage et une décoration à la chantilly par-dessus… Choisir les jeux de société. Parmi les 3 grandes malles pleines à craquer, il y en a bien un qui conviendra à tout le monde. Pas trop long à mettre en place, compréhensible par les petits comme par les grands et si possible où personne ne finit en pleurs. Les jeux de mime sont souvent l’occasion de bonnes parties de fou rire. Et enfin, il reste l’option loisirs créatifs… Ma préférée parmi toutes… L’avantage, c’est que pour Halloween, les décorations doivent faire peur… pas être jolies… C’est un des avantages des vacances de la Toussaint…
Quant aux sorties, c’est aussi toute une aventure… Si on a la chance qu’il ne pleuve pas tous les jours, faire courir tout le monde dehors permet de calmer, un peu, les esprits. S’initier à la marche méditative en forêt, au milieu des couleurs automnales, en ramassant des châtaignes, des feuilles multicolores et des objets qui serviront à décorer la maison, ou bien des champignons… Quelle belle perspective… qui se transforme immanquablement en bouderies, disputes et autres chamailleries, chez moi aussi, je vous rassure ! Une sortie à la bibliothèque, pour se faire plaisir, mais aussi pour leur ouvrir l’esprit (et se donner bonne conscience, un peu). Et pour les plus courageux, ou les plus fous, une sortie au musée, à une exposition. Les lieux adaptés aux enfants sont de plus en plus nombreux, même s’il faut parfois faire quelques kilomètres quand on est loin des grandes villes… Et là, c’est une autre histoire…
Enfin, n’oublions pas le meilleur, si ce n’est le plus important… les devoirs… Faut-il s’en débarrasser le plus vite possible au début des vacances ou bien distiller savamment un exercice chaque jour ? Le plus probable, quels que soient vos efforts, c’est que justement ce dernier jour de vacances soit encore une fois, le jour où on essaye de boucler ces fameux devoirs… J’ai d’ailleurs un exposé sur la Terre de Feu qui m’attend… Un travail supplémentaire choisi par mon petit loulou de 8 ans… Pas facile à organiser comme sortie…
Vous trouverez ici encore d’autres idées judicieuses. Elles vont
occuper vos enfants, mais également leur permettre de s’entraîner à adopter une
bonne tenue de crayon, ce qui facilitera leur écriture.
C’est le cas du coloriage, présenté dans cet article par ma collègue graphopédagogue Nathalie Madelaine :
J’ai aussi expérimenté avec mon petit garçon de 5 ans, qui réclame lui aussi des devoirs, ce Cahier d’écriture, spécial Grande Section, Découverte, Vers l’écriture cursive, écrit par Laurence Pierson, formatrice et graphopédagogue. Très ludique, très attractif, il met en place toutes les bases nécessaires à une entrée sereine et réussie dans l’écriture. Je le recommande à tous les parents d’enfants en maternelle. Et n’hésitez pas à le montrer à leur maître ou maîtresse !
Gwénaël
est venu me voir en milieu de CE1. Ce jeune garçon, timide et peu sûr de lui
tremblait en écrivant et se plaignait également de douleur. Il était déjà suivi
pour un trouble de l’attention mais aussi pour une dyslexie. Pour lui, écrire
était très compliqué et cela lui demandait des efforts importants et beaucoup
de temps. Il était accompagné en classe par une AVS qui notait l’essentiel de
ses cours.
La
rééducation a été relativement longue (11 mois), dans la mesure où, suivi par
plusieurs spécialistes, il n’avait pas toujours le temps ni l’attention
nécessaires aux exercices quotidiens. Il ne s’est néanmoins jamais découragé et
il a réussi peu à peu à être moins crispé, à acquérir une bonne position de la
main et à prendre confiance. Son travail s’est amélioré de façon significative,
d’abord pendant les séances puis dans son travail scolaire.
Gwénaël
doit encore gagner en régularité, mais je ne doute pas que le travail qu’il
continue à faire renforcera ses progrès en écriture, progrès dont il peut déjà
être très fier.
Un réflexe est une réaction
involontaire, inconsciente et rapide du système nerveux en réponse à une
stimulation. Cette stimulation est captée par nos sens dont les principaux récepteurs
sont situés au niveau des yeux, des oreilles, du nez, de la langue, de la peau…
Qu’est-ce qu’un réflexe
archaïque ou réflexe primitif ?
Les
réflexes archaïques ou réflexes primitifs sont des mouvements automatiques et
involontaires qui apparaissent dès la vie fœtale, pour certains d’entre
eux.
A
la naissance, le bébé n’a pas terminé la maturation de son système nerveux,
particulièrement le faisceau de nerfs moteurs issu du cerveau qui permet le
contrôle de ses mouvements. Cela explique pourquoi ses mouvements sont en
partie des automatismes, des réflexes qui lui permettent de s’adapter à son
environnement. Les gestes du bébé vont progressivement se préciser grâce au
développement de son tonus musculaire contrôlé. Ainsi, ce n’est que vers 3 ou 4
mois que ses réflexes se transforment peu à peu en mouvements volontaires.
Il y a plusieurs dizaines de réflexes primitifs présents à la
naissance.
Ils assurent la survie du
nouveau-né pendant les premiers mois où son cerveau et son corps n’ont pas fini
leur maturation.
Quels rôles ont ces réflexes archaïques ?
Nous
protéger. Grâce au réflexe de peur paralysante ou au réflexe de retrait, à
celui du parachute…
Nous
nourrir. Grâce au réflexe de succion, au réflexe de fouissement, au réflexe de
déglutition…
Nous déplacer.
Grâce au réflexe de Babinski, au réflexe Spinal de Galant…
Nous
coordonner. Grâce au réflexe tonique asymétrique du cou, au réflexe
d’agrippement…
Les
réflexes archaïques sont à la base de notre développement corporel, cérébral et
comportemental. Ils ont donc des répercutions dans la sphère corporelle
(posture, motricité, détente…), dans la sphère cognitive (apprentissage,
mémoire, concentration…) et dans la sphère émotionnelle (confiance en soi,
gestion du stress…)
Que deviennent ces réflexes ?
Les réflexes primitifs émergent à un moment donné,
souvent in-utero ou bien au moment de la naissance. Ils vont s’exercer durant
plusieurs mois. Ils vont ensuite s’intégrer ou s’inhiber pour laisser place à
de nouveaux comportements.
Mais ils seront toujours présents, prêts à s’exprimer
en cas de besoin urgent. L’exemple le plus parlant est celui de l’agrippement
palmaire. Lorsqu’un objet est introduit dans la paume de la main, à la base des
doigts, le nouveau-né l’agrippe. Ce n’est plus le cas à partir du moment où le
réflexe est intégré. Mais on retrouve fort heureusement ce réflexe quand on est
par exemple dans un bus qui freine brusquement et qu’on s’accroche à la barre
ou à tout autre support, ce qui nous évite ainsi de tomber.
Que se passe-t-il quand ces réflexes
dysfonctionnent ?
Dans certains cas, les réflexes archaïques peuvent
dysfonctionner. Cela peut survenir à différentes périodes de la vie avec des
conséquences diverses.
Dans le cas d’un réflexe non intégré, il peut devenir
hypo ou hyper actif. Il va s’exprimer de façon anarchique et gêner
l’acquisition de compétences au niveau corporel, émotionnel,
relationnel ou encore cognitif. Les enfants se retrouvent alors avec des
étiquettes comportementales telles que le rêveur, le distrait, le maladroit,
l’hyperactif…
Mais certains réflexes qui avaient
été correctement intégrés, peuvent aussi se « réveiller » à
l’occasion d’un traumatisme, comme dans le cas d’un accident de voiture par
exemple. Le « bouton » réflexe reste alors allumé en permanence au
lieu de s’éteindre quand on n’a plus besoin de lui. Cela active donc le réflexe
de façon anarchique. Celui-ci aura par conséquent besoin d’être
« reparamétré » afin de ne plus parasiter le quotidien.
En début de CE1, Alexandre n’avait pas encore maîtrisé les règles de l’écriture. Il dessinait certaines lettres et il faisait beaucoup de lettre à lettre. Son écriture était maladroite, trop grande et elle n’était pas correctement posée dans l’espace, tant pour le suivi de ligne que pour le respect des marges. De plus, ce garçon, très exigeant et perfectionniste, ne comprenait pas pourquoi il n’arrivait pas à un résultat plus satisfaisant.
Après un travail sérieux et régulier, il a progressivement vu ses progrès et a repris confiance. Pour son début de CE2, il a désormais une écriture régulière, harmonieuse et efficace dont il est fier.
En ce beau mois de septembre, mois qui reste indiscutablement
associé dans nos esprits à La Rentrée Scolaire, je me propose de vous faire partager
mes expériences et mes conseils de Maman, Enseignante et Graphopédagogue, dans
l’ordre et dans le désordre…
Alors, oui, je sais, nous sommes le 23 septembre, donc la
Rentrée, c’est fini me direz-vous. Erreur ! Si vous êtes vous-mêmes parents,
vous le savez bien, on n’a pas encore touché terre ! La Rentrée sera
officiellement finie quand on se sera débarrassés des dernières inscriptions au
sport ou autres activités culturelles, quand on aura fini de remplir les
dizaines de chèques qui étalent les paiements sur l’année (penser absolument à
recommander un chéquier !!!), quand on aura enfin tous les certificats
médicaux (y compris pour l’inscription au trampoline qui nous est tombée dessus
grâce au super copain de P’tit Dernier et qu’on n’avait donc pas anticipée…),
et enfin quand on aura finalisé les derniers achats de crayons manquants, de
pointes dont on ne sait plus si c’est pour la danse ou l’athlétisme… Aux
vacances de la Toussaint, donc !
J’ai donc décidé de revenir sur LE sujet qui a dû occuper votre été. Où et quand acheter ces
fichues fournitures scolaires ???
Pour ma part, j’ai testé toutes les formules ces dernières
années. De l’hypermarché à la papeterie de centre-ville, du magasin spécialisé
au pack préparé sur internet, en début de vacances, sur le lieu de vacances,
très en avance ou à la dernière minute…, rassurez-vous, dans tous les cas,
c’est toujours aussi casse-pied ! Avec bien-sûr toujours la sensation que,
et bien…, cette année encore, j’aurais pu faire mieux !
Après le Auchan de Mantes d’il y a 2 ans, le Carrefour de
Flins de l’an dernier, des passages au Bureau Vallée de Mantes, j’ai décidé de
tenter le Leclerc de Vernon cette année. Avec toute la publicité faite sur
leurs prix, cela méritait une petite visite… Première impression, déception…
les prix sont les mêmes qu’ailleurs. Les produits de marque ne sont pas
concernés par ces prix bas. A l’exception de quelques lots. Etais-je
bête ! C’est pourtant logique. Mais, me direz-vous, pourquoi ne pas
prendre les premiers prix? Il ne s’agit que d’un peu de papier et de
stylos. Ça ne fait pas une grande différence ! Et pourtant si…
En tant que graphopédagogue, je sais repérer quels sont les
bons outils pour les élèves. Et surtout, je sais quels sont les mauvais !
Commençons par le cahier : sa taille, son lignage… Et
d’abord, un mot rapide sur la couverture. Au-delà des formules décorées ou non,
on a vu apparaître ces dernières années la fameuse couverture plastifiée
flexible, le polypro ! Il a l’énorme avantage d’être résistant et remplace
avantageusement le protège-cahier qui ne finissait jamais l’année sans se
décomposer petits morceaux par petits morceaux, accompagnant les premières
feuilles d’automne… Ce système permet au cahier de résister aux enfants les
plus entreprenants ! Je vous assure, j’ai déjà vu des élèves dont la
couverture cartonnée ne survivait pas (elle non plus) au mois de septembre… Son
inconvénient majeur, le prix ! Cette couverture plastifiée fait grimper
significativement le prix du cahier. Et quand on sait la quantité qu’il faut
acheter au collège… cela commence à chiffrer. Je me demande toujours (comme
tous les parents) pourquoi mes collègues
en demandent autant ! Les spécialistes du genre, les profs de maths et de
français ! Et chez nous aussi, les profs d’anglais ! 2 cahiers… Non,
je ne vais pas me lancer sur le poids du cartable…
Quoi que… Enchaînons donc sur la taille du cahier. Petit
format (17×22) pour les petits et grand format pour les grands ? Comme ça,
c’est simple ? Oui, mais qu’est-ce qu’un « petit élève » et
surtout qu’est-ce qu’un « grand format » ? Dans cette famille,
cohabitent en effet le 21×29,7 (également surnommé moyen) et le très
(trop ?) grand 24X32. Difficile d’incliner un cahier si gigantesque sur de
petits bureaux, avec un voisin collé à vous. Et difficile également pour un
petit bras de garder de bons appuis sur une telle largeur… Oui, mais bien
pratique aussi pour éviter les savants pliages inventés par nos créatifs petits
chérubins dans le but de coller les innombrables feuilles qui transformeront
son cahier en un savant mille-feuille, pas très appétissant ! D’ailleurs
demandez-vous dans quelle tribu s’est orienté votre enfant ? Chez les
plieurs sauvages ou chez les découpeurs fous… Bref, vous l’aurez compris, même
s’il a des inconvénients importants, le 24×32 conserve des adeptes.
Enfin, dernier point à considérer pour le choix du cahier mais aussi des feuilles, le lignage. Il va sans dire que le lignage le plus usuel est le traditionnel seyes (communément appelé grands carreaux dans les listes de fournitures). Je déconseille en effet fortement d’écrire sur des petits carreaux, c’est totalement illisible. L’élève n’a pas de repère ; il écrit sur chaque ligne ; il n’y a pas de marge… Ce n’est guère qu’en mathématiques qu’on peut y trouver un sens. J’insiste donc plutôt sur l’utilisation d’un seyes bicolore, c’est-à-dire avec des interlignes plus clairs.
C’est très pratique
pour les élèves et cela peut les aider à avoir une écriture plus lisible. Donc
à choisir pour le cahier, mais également pour toutes les feuilles doubles ou
simples qu’il aura à utiliser lors de ses devoirs maison mais également au
cours des évaluations… Autant mettre toutes les chances de son côté car ce
n’est pas sous la pression et l’urgence qu’il écrira le mieux… Alors, faîtes
comme moi, n’hésitez pas à ouvrir le plastique qui recouvre les feuilles pour
vérifier le lignage, car parfois, les fabricants ont glissé la copie d’une
feuille au lignage bicolore alors qu’elles ne le sont pas… La marque Oxford est
relativement facile à trouver et j’ai eu la bonne surprise d’en repérer
également chez Cultura. C’est là où j’ai bouclé mes derniers achats cette année,
alors que j’y étais allée à Evreux avec ma fille pour faire le plein de perles
et d’autres loisirs créatifs. Quand elle y pénètre, je la vois entrer au
paradis… Mais ça, c’est une autre histoire…
Je parle, je parle et je n’ai toujours pas abordé le sujet
épineux des crayons et stylos… Alors quelques conseils rapides :
Evitez
à tout prix le stylo à quatre couleurs ! Il n’est pas fait pour écrire car
il est beaucoup trop épais. Et pourtant il continue à faire fureur avec toutes
les couleurs pastel ou fluo qui sont apparues. La semaine dernière en classe,
j’avais presque un spectacle de marionnettes avec papa stylo, maman stylo et
bébé stylo… J’ai menacé d’un rapt familial…
Evitez
les stylos à bille qui ont besoin d’une forte pression et de se placer à la
verticale pour bien écrire.
Evitez
de toute façon tout stylo trop épais et privilégiez ceux dont la forme facilite
la tenue de crayon tridigitale, à savoir les formes triangulaires (comme les Papermate Inkjoy (pointe Médium) et
les Schneider
Slider Edge XB.) ou ceux qui guident le
positionnement des doigts (Stabilo Fun
et Stabilo easy original graffiti).
Enfin
testez-les ! Au cabinet, je dispose de nombreux modèles que chaque élève utilise
pendant les séances où nous travaillons et améliorons son écriture. Ils
finissent toujours par trouver le modèle qui leur convient. Alors dirigez-vous
dans une papeterie où vous pourrez tester les stylos qui ne sont pas enrobés
dans un énorme emballage. En plus, c’est plus écologique !
Sur ce sujet, je vous renvoie vers un article très complet concernant les différents modèles existants. Il a été écrit par ma collègue graphopédagogue du réseau 5E, Anne Mialle et même si elle s’adressait en priorité aux enseignants, vous y trouverez des conseils précieux.
Je vous retrouve quant à moi très vite pour partager avec vous d’autres moments forts de la Rentrée, tels que le difficile choix des activités extra-scolaires ou comment commencer une nouvelle carrière de taxi à partir de 40 ans ; et surtout avec un guide indispensable pour survivre aux terribles réunions parents-professeurs.
Caroline Yvanoff, Maman, Enseignante et Graphopédagogue.