Pour apprendre comment avoir une bonne tenue de crayon, il ne suffit pas de le montrer. Il faut véritablement « enraciner » la façon dont le crayon est positionné dans la main tout en automatisant le mouvement des doigts qui l’entrainent. Et tout ça avant même de penser à écrire.
Un crayon bien placé
Le crayon doit est positionné entre le pouce et le majeur. Entre la pulpe du pouce et le côté latéral de la première phalange du majeur. L’index repose par-dessus, sans exercer de pression. Ce n’est pas lui qui tient le crayon à proprement parlé.
Le crayon doit également reposer au creux de la commissure pouce index. Pour le vérifier, il suffit d’observer si le crayon est bien dans l’axe de l’avant bras.
Voilà pour la position du crayon au départ. Elle doit déjà faire l’objet d’un apprentissage à part entière.
Un crayon bien tenu par des doigts en mouvement
Cette tenue adéquate doit pouvoir être conservée pendant le geste d’écriture, c’est-à-dire pendant que les doigts bougent. C’est loin d’être évident au départ, mais aucune inquiétude, cette fois encore, cela s’apprend.
Pendant toute la durée de l’exercice, le poignet doit être posé sur le bureau. Le pouce, le poignet et l’avant bras restent bien alignés. Autrement dit, le poignet ne doit pas être « cassé ».
Tout en gardant le crayon bien positionné, le pouce va successivement se plier puis se tendre. Ce mouvement va alors être répété une dizaine de fois, à un rythme régulier. Ni trop vite, ni trop doucement non plus. Je conseille également d’oraliser cet exercice et de prononcer des mots qui accompagnent le geste, par exemple « plie, tend, plie, tend… »
Automatiser le bon geste
Répété plusieurs fois de suite, pendant plusieurs jours, ce petit entrainement permettra d’automatiser le geste correct, avec une tenue de crayon idéale. Quel que soit le nom qu’on lui donne, « la fléchette » ou le « plié déplié », il prépare particulièrement bien à la mise en route de l’écriture.
Merci aux graphopédagogues de l’association 5E pour cette vidéo qui l’illustre parfaitement.