Que ce soit au moment de l’apprentissage de l’écriture ou dans le cas où il est nécessaire de réapprendre à écrire, des exercices de motricité fine sont indispensables.

En effet, l’écriture, pour être efficace, doit être le résultat du mouvement des doigts. A l’inverse, je vois souvent au cabinet des élèves dont les doigts ne bougent absolument pas. C’est le poignet qui produit le mouvement, ce qui rend parfois l’acte d’écrire douloureux.

Des exercices de motricité fine, dans quel but?

Les graphopédagogues 5E commencent souvent une rééducation de l’écriture par des exercices de gym des doigts. Leurs élèves ont besoin d’avoir des doigts souples, mobiles mais aussi suffisamment dynamiques pour mettre en place une bonne tenue de crayon mais aussi pour être à l’origine du mouvement d’écriture.

Quels exercices?

Toutes les activités permettant de gagner en force et en mobilité sont à privilégier. On peut ainsi s’entrainer à plier chaque articulations toutes ensemble. Que ce soit légèrement, à la manière d’un tigre qui sortirait ses griffes. Ou bien totalement, poing ouvert/ poing fermé.

On peut également s’entrainer à utiliser chaque doigt indépendamment les uns des autres. En les gardant cette fois-ci bien à plat, comme dans le cas du piano plat ou du marionnettiste. Ou en les pliant séparément, à l’horizontal ou même verticalement, à la manière d’un flamant rose sur une patte.

Avec ou sans accessoire

Certains exercices nécessitent l’utilisation d’accessoires comme une balle que l’on fait tourner dans ses doigts, ou d’un papier que l’on froisse, ou d’un petit monstre qui passe d’un doigt à l’autre. D’autres au contraire peuvent être pratiqués sans rien, l’accessoire n’ayant alors pour but que de rendre l’exercice plus amusant, comme dans le cas des yeux à doigt.

Quoi qu’il en soit, les possibilités sont très nombreuses et tous peuvent laisser libre cours à leur imagination. Un seul impératif: bouger ses doigts!

Merci à Isabelle Godefroy, graphopédagogue 5E pour cette illustration du marionnettiste.